Comptes rendus des manifestations passées

8° MONTEE HISTORIQUE DE CEYRESTE

 

Tout juste un mois après l'éclatant succès de la 30° et ultime édition de l'iconique Nuit Provençale, et moins de quinze jours après une participation remarquée à l'Avignon Motor Passion, le staff de Phocéa Productions, épaulé par son habituel pool de bénévoles, se retrouvait les 6 et 7 Avril derniers dans la charmante petite ville de Ceyreste, qui surplombe les plages de La Ciotat, pour l'évocation de la Course de Côte , née en 1902, et ayant compté pour le Championnat de France de la Montagne.

 

Tout commence le samedi, à partir de 13h30, par les rituelles mais indispensables vérifications administratives et techniques.

Sous un soleil déjà estival, les bolides historiques se succèdent sur le parking de la Salle Polyvalente pour être contrôlés, en présence d'un nombreux public.

 

Avec l'incontournable panel d'autos bien connues, comme les 205 GTI, R5 Alpine, Mini Cooper, Alfa-Roméo, BMW et Simca Rallye II, certaines, plus confidentielles, attirent les curieux et alimentent les discussions. C'est le cas de la Ford Cortina Lotus, très affûtée, de Roland d'Abel de Libran, de la Porsche 356 Speedster de Jean-Marc Ripaldi, de la Jidé de Roland Arlabosse, de la 4L Proto de Thierry Balazun, de la Matra Djet de Robert Satta (voiture au volant de laquelle il a participé en 1968 à la Course de Côte), et surtout de la Rosengart LR4N2 (1937) de Nicolas Long.

 

A noter, parmi les participants, un nombre toujours plus important, de « jeunes », dont les dates de naissance sont postérieures à la date de mise en circulation des voitures aux volants desquelles ils trouvent un véritable plaisir de conduire... La relève ??? On l'espère.

A la lecture de la liste des engagés, on note la présence de trois féminines qui ont osé tenter l'aventure. (seulement trois, déplorent les organisateurs). Rita et Sophie, des habituées depuis longtemps, et Aurélia, la « petite nouvelle », dont la voiture arbore le A rouge dont tout le monde connaît la signification.

 

Au milieu de la foule, un « personnage » bien connu ; Michel Badosa, venu en ami avec la R8 Major qui lui permit de remporter le Rallye de Monte Carlo Historique, en 2019. Il n'est pas engagé, retenu par d'autres impératifs,mais on le reverra dimanche, à la première heure, et il fera même la première monte, juste pour le fun.

 

Une bonne nuit de sommeil et quelques cafés plus tard, tout ce beau monde se retrouve dans le parc de regroupement pour le briefing des pilotes lors duquel Michel Vignal insiste sur les notions essentielles de prudence et de sécurité.

 

9h00... La première voiture ouvreuse s'élance sur une route au tracé ludique et technique à souhait, et dont les zones autorisées au public sont déjà largement occupées. Un public, il faut le dire, qui sera particulièrement discipliné tout au long de la journée.

 

Et puis, comme le scénario bien ficelé d'un génial metteur en scène, les deux montes du matin, voiture après voiture, virage après virage, s’enchaînent sans qu'aucun incident ne vienne troubler la fête.

 

Une courte pause méridienne permet à tous, participants et organisateurs, de se restaurer, alors que les mécaniques soufflent un peu.

 

Ce bref entracte terminé, le grand film de l'après-midi peut commencer. Au générique ; deux montes.

Pas vraiment de suspense dans une Démonstration sur Route Fermée, mais beaucoup de passion, de chaleur, d'exaltation et de convivialité. Le tout rythmé par la musique des échappements libres et des pneus martyrisés. Pas d'entorse au déroulement du script jusqu'au moment fatidique où le mot FIN apparaît sur l'écran de cette très belle 8° Montée Historique de Ceyreste.

 

Plus tard, tous les acteurs de ce remake orchestré par Phocéa Productions se retrouvent sur le parvis de la Salle Polyvalente où un apéritif (sans alcool) est traditionnellement offert par la municipalité Ceyrestenne.

 

Michel Vignal, président heureux, en profite, au cours d'un bref débriefing, pour remercier tous les intervenants de cette manifestation devenue incontournable : Patrick Ghigonetto le maire de Ceyreste et toute son équipe très impliquée depuis maintenant huit ans, les services techniques, la Police Municipale, les CCFF, tous les bénévoles sans qui rien ne serait possible et les participants pour leur fair-play et leur discipline.

 

Prochain rendez-vous avec Phocéa Productions ; la Ronde des Alpilles, le samedi 4 Mai, au départ d'Eyguières.

 

30ème NUIT PROVENCALE « LA DERNIERE »

 

Le staff de Phocéa Productions, derrière Michel Vignal, son emblématique chef d'orchestre, avait décidé depuis longtemps d'écrire le mot FIN à l'issue de la 30ème édition de la saga des Nuits Provençales. Pour raison les difficultés de plus en plus drastiques à organiser ce type de manifestations. Nous ne reviendrons pas sur ce débat.

De toute évidence ce dernier épisode, en forme d'épilogue, se devait d'être exceptionnel.

Il le fut...

 

Alors que les vérifications administratives se déroulaient sur la terrasse de la salle polyvalente, les techniques occupaient la pinède du Centre de Loisir de la Garenne, à Peynier (13).

Une cinquantaine de voitures, originaires de 9 départements différents, dont certains très éloignés (74, 25, 34, 06),ainsi que l'Alpine A110 de Michel De Groote, venue de Belgique, toutes dans des états proches du neuf, étaient contrôlées, alors que de nombreux spectateurs étaient venus les admirer.

Un large panel d'anciennes sportives ou de sages berlines, rappelait aux visiteurs qu'il fut un temps où la standardisation n'avait pas encore aseptisé la production automobile.

Des Berlinettes Alpine, des Porsche, des Mini Cooper, des R5 Turbo, des Golf GTI, des 205 GTI, côtoyaient des autos plus rares comme l'Alfa Romeo Giulietta Sprint de 1962, la Ford Fiesta Groupe 2, la Volvo 142S, la Triumph TR8, la Lancia Integrale, la R21 Turbo, l'Audi 80 Quattro, et aussi 5 Panhard ; une 24BT de 1967, une CD de 1964, et... la famille Long : Gilbert (86ans) le grand-père, sur une DB le Mans, le fils, également sur une DB le Mans, et le petit-fils,sur une troisième DB le Mans.

 

Avant le briefing des pilotes, Michel Vignal instrumentait une petite cérémonie bien sympathique ; la remise de trophées à quatre personnes : Josiane Bonanséa, Daniel Mélin, Franck Narbonne et Yann Romillat, qui étaient déjà engagés dans la première édition de la Nuit Provençale, le 5 Mars 1994.

Étaient aussi récompensés Robert Alessandri pour l'ensemble de son œuvre depuis les tout débuts de Phocéa Productions, le médecin André Mailloux et Sylvain Metton, son co-pilote dans la voiture « sécurité ». Venaient enfin les remerciements à Romain Mounier, l'adjoint aux Sportys et Culture de la mairie de Peynier, et à Gilbert Riboulet le maire de Moissac-Bellevue.

 

17 heures venaient de sonner au clocher de Peynier lorsque les participants à cette « dernière » se retrouvaient devant la mairie, pour prendre le départ réel de la 30ème Nuit Provençale, devant plusieurs élus municipaux et des Peynierens enchantés par cette animation insolite.

 

La première étape prenait la direction de la Sainte Victoire, pour dévier vers Pourrières et attaquer la route de Puits-de-Rians, bien connue des amateurs de sport automobile. Suivait une autre ancienne spéciale de rallye : Ginasservis. L'itinéraire passait ensuite par Gréoux-les-Bains, Quinson, Montmeyan et enfin Moissac-Bellevue, où un premier arrêt, dans la magnifique salle polyvalente du domaine de la Combe, permettait aux pilotes de se restaurer grâce au superbe buffet concocté par Franck d'Aléo. Pendant ce temps les mécaniques pouvaient reprendre haleine.

 

Après ces agapes bienvenues, émaillées d'anecdotes fusant de toutes parts, et alors que la pluie, présente par intermittence depuis le départ de Peynier, redoublait, la deuxième étape était lancée.

 

Première difficulté ; la traversée de Tourtour, malgré un road-book très précis. Mais le passage sous un petit porche a dû paraître trop improbable. Après être passé par les faubourgs de Draguignan, le tracé de la course de côte d'Ampus était au programme, avant de rejoindre Comps-sur-Artuby.

Bien entendu, arrivé là, on devine aisément que l'on va franchir la très belle et très ludique route des Gorges du Verdon. ,

Mais pas question de faire du tourisme. Les éléments étaient déchainés, et comme on dit en Provence, il « tombait une brave chavanne ».

Sans parler du brouillard qui s'était invité, juste pour pimenter encore un peu une balade déjà bien corsée.

La suite, d'Aiguines à Moissac-Bellevue, était presque une « galéjade », après l'épreuve de la Corniche Sublime.

 

Le second arrêt sur le site de la Combe, toujours sous uns pluie battante, était synonyme, pour les gourmands, de pâtisseries et de cafés, encore agrémentés d'histoires plus ou moins exagérées, dans lesquelles les noms Tourtour et Verdon revenaient sans cesse.

 

La troisième et dernière étape aurait pu être de tout repos. Mais non... les organisateurs avaient prévenu ; la dernière Nuit Provençale serait costaud jusqu'au dernier kilomètre.

Aups, Cotignac, Carcès, Cabasse, Carnoules, la Roquebrussane, la célèbre spéciale Mazaugues-les Glacières, puis Nans-les-Pins et, après Saint Zacharie, le Pas-de-la-Couelle, et enfin Trets et Peynier.

Cafés, thés et viennoiseries attendaient, à l'abri dans la salle polyvalente de la Garenne.

 

Fatigués mais heureux comme des rescapés de l’Apocalypse, tous les participants se succédaient pour remercier les organisateurs d'avoir réussi à mettre sur pied une telle manifestation, dans une ambiance des plus conviviales.

 

Les yeux rougis, pas seulement par la fatigue, les bénévoles de Phocéa Productions pouvaient fièrement dire adieu à leur iconique Nuit Provençale.

 

Mais il reste les montées historiques de Ceyreste, du Col Saint Jean et du Mont Ventoux, la Ronde des Alpilles ; un « rallye-légende, la journée roulage sur le Circuit du Grand Sambuc et les expositions statiques d'Eyguières.

Et peut-être des surprises pour 2025...

5° MONTEE HISTORIQUE DU MONT VENTOUX

 

 

Où peut-on voir, sur le même parking, une Jaguar MK2 ex usine, une R5 Turbo, une Volvo 544, une Escort 2000RS, une Dauphine et une 4cv, une Triumph TR7, une Dallara F3, une Ferrari Dino 246 GT, trois Marcadier (Canam, Barzoï, FM01), une Formila Abarth SZ33, une Lancia Integrale, une Alpine A310 gr.4, tout cela entouré de Simca Rallye II et 1200S, de Porsches, de Ford Capri, d'une Cinquecento Kit Car, et d'une dizaine de monoplaces ?

 

Où peut-on voir ces autos sportives des années 1970,80,90, sur un parcours de 7,5 km de route fermée et parfaitement sécurisée par 12 postes de commissaires, sous les ordres de Jean-Pierre Bertos, le Directeur de Course depuis longtemps aguerri aux choses du sport automobile, et d'une organisation bien huilée ?

 

Si vous avez lu le titre de ce compte-rendu, vous avez compris qu'il s'agit de la 5° édition de la Montée Historique du Mont Ventoux, orchestrée par Phocéa Productions.

 

Tout avait commencé le samedi 23 septembre dernier, sur le parvis de la Salle Polyvalente , gracieusement mise à disposition par la municipalité de Sault, au pied du Géant de Provence.

Les vérifications administratives se déroulent, à partir de 14 heures, dans une ambiance tout à la fois sérieuse et bon enfant.

On pouvait noter, parmi les nombreux spectateurs, la présence de inénarrable Edmond Simon, venu en voisin et en ami, accompagné de Paul Rouby.

 

Toutes les autos présentées étant dans des états de conservation ou de restauration proches de la perfection, ces contrôles obligatoires ne furent qu'une formalité prétexte à des discussions interminables dans lesquelles il était question de météo et surtout de mécaniques.

 

Le dimanche 24 septembre, dès potron-minet, , alors que les bénévoles de l'organisation procédaient aux dernières mises au point des infrastructures, la Direction de Course procédait à un briefing des pilotes, lors duquel il était surtout question de sécurité, une montée historique, si elle reprend les principes d'une course de côte, ne comporte aucun chronométrage, et donc aucun classement. Seulement du fun et de la passion.

 

Un très agréable soleil s'invitait sur la ligne de départ, d'où les bolides d'un autre siècle allaient s'élancer à l'assaut du mythique Mont Ventoux, du Ventouret au Chalet Reynard.

 

Tout se déroulait parfaitement bien, malgré quelques interventions de la dépanneuse. Tant et si bien qu'à la pause méridienne, 3 montes avaient été parcourues, pour le grand plaisir de tous les participants. Un arrêt qui permettait aux mécaniques de souffler, et aux pilotes de se restaurer, en particulier auprès du fast food Traculinu by Lou Mas.

 

L'après midi, sous un soleil toujours aussi printanier, 3 autres montes pouvaient être programmées, grâce à une orchestration sans faille de l'équipe de Phocéa Productions. Si l'on calcule bien, ce ne sont pas moins de 45 km de route fermée qui étaient parcourus, ce qui est suffisamment rare pour être souligné.

 

La journée s'achevait par un pot de l'amitié (sans alcool), au cours duquel Michel Vignal, dans un court débriefing, félicitait tous les participants pour leur fair-play et leurs belles prestations.

Il remerciait chaleureusement tous les partenaires de la manifestation, à savoir les municipalités d'Aurel, de Bédoin et de Sault, la Préfecture de Vaucluse, le Centre d'Entretien et d'Exploitation Routier de Sault, Stef Dépannage, les Ambulances Balméennes, Sécuriforce à Carpentras.

Ses remerciements allaient ensuite au docteur André Mailloux, médecin urgentiste agréé par la FFSA , ainsi qu'aux riverains et aux touristes gênés par la fermeture de la route.

Enfin il louait tous les bénévoles ; commissaires, signaleurs, photographes et vidéastes, qui tout au long de la journée ont abattu un travail formidable.

 

7° MONTEE HISTORIQUE DE CEYRESTE

 

Ceyreste, charmante et paisible bourgade qui domine La Ciotat, ses plages et ses anciens chantiers navals, était en effervescence les 1er et 2 Avril derniers.

 

Sur le tracé, raccourci pour cause d'urbanisation, de la célèbre course de côte qui naquit en 1902, et qui fut inscrite au Championnat de France de la Montagne, se déroulait la 7° édition de la Montée Historique, organisée par Phocéa Productions.

 

Le samedi après-midi, les participants sacrifiaient aux traditionnelles et inéluctables vérifications administratives et techniques, sur le site de la salle polyvalente. Un grand moment de convivialité et de passion, autour des 90 voitures sportives venant des années 1960 à 1990, toutes magnifiquement entretenues ou restaurées, et dont certaines sont devenues très rares.

A la lecture de la liste des engagés, tous les aficionados de sports mécaniques avaient des étoiles dans les yeux et un rythme cardiaque quelque peu accéléré.

En effet, au milieu des habituelles, mais toutefois envoûtantes Berlinettes Alpine, R8 Gordini, Simca Rallye II, Austin Mini, Alfa Roméo Giulia, Ford Escort, Opel, Peugeot, VW, et autres BMW, se trouvaient quelques pépites : une Shelby Cobra de 1966, une Ford Mustang Fastback de 1966, une Morgan Drophead de 1957, une Jidé de 1973, et une merveilleuse Ford GT 40 de 1964.

Parmi les pilotes, on notait la présence amicale de Michel Badosa, le vainqueur du Rallye Monte Carlo Historique 2019.

 

Mais le point d'orgue de la manifestation avait lieu le Dimanche, lorsque les concurrents, dans leurs drôles de machines, commencèrent à en découdre avec les 3,5 Km d'un itinéraire bien connu, mais toujours aussi séduisant.

 

Pour des raisons de gestion du temps et des parcs, les 90 pilotes étaient regroupés en trois plateaux, et les départs étaient donnés toutes les trente secondes, par inénarrable mais rigoureux directeur de course ; Jean Pierre Bertos.

 

Petit rappel, une Montée Historique est organisée à l'identique d'une course de côte, en particulier pour l'administration de l'infrastructure technique, de l'intendance, et surtout au niveau de la sécurité, tout au long du parcours.

Seule différence ; étant considérée comme une « Démonstration sur route fermée », il n'y a aucun chronométrage et aucun classement.

 

Les trois plateaux de la première monte s'effectuant sans aucun souci, la deuxième monte pouvait partir, sous un soleil qui commençait à éclipser les nuages du matin.

 

La pause méridienne permettait aux mécaniques et aux pilotes de prendre quelque repos, et à tous les bénévoles de se restaurer avec les burgers made in « Traculinu by Lou Mas », le food truck de l'ami Gilles.

 

Très vite, la troisième monte prenait le départ ; aucun problème ne venant l’entacher, la quatrième monte pouvait s'élancer.

 

Il était presque 18 heures lorsque les derniers protagonistes du dernier plateau rejoignaient l'arrivée , dans l'enceinte de la Salle Polyvalente, où un apéritif d'honneur (sans alcool) était offert par la municipalité ceyrestenne, en présence de plusieurs élus, dont Michèle Scozzano, Sabine Azalbert et Gilles Portales.

 

Dans un bref débriefing, Michel Vignal, le chef d'orchestre de Phocéa Productions, remerciait chaleureusement tous les participants pour leur fair-play et leur discipline.

Il louait ensuite la patience des riverains qui se plièrent sans rechigner à des contraintes inhabituelles. « Pas le moindre pisse-froid pour crier haro sur le baudet ! », nous confiait un commissaire chargé de les canaliser.

Bénévoles et commissaires qui, à leur tour, furent gratifiés et applaudis par les concurrents et par le staff de Phocéa Productions.

 

Voilà, la 7° édition de la Montée Historique de Ceyreste est derrière nous, et tout le monde était ravi de son déroulement.

Prochains rendez-vous de Phocéa Productions : la 4° Ronde des Alpilles/Rallye légende (18 Mai), la 9° Montée Historique du Col St Jean/Drôme Provençale (1&2 Juillet) et la 5° Montée Historique du Mont Ventoux (24 Septembre).

Sans oublier les deux expositions de véhicules historiques, à Eyguières (13) les 23 Juillet et 10 Décembre.

 

La saison ne fait que commencer....

 

4ème MONTEE HISTORIQUE

DU MONT VENTOUX

 

C'est le poète Pétrarque qui fut le premier homme à atteindre les 1910 m du sommet du Mont Ventoux. C'était en 1336.

Depuis, les trois routes qui escaladent le Géant de Provence, aussi appelé Mont Chauve, sont devenues les chemins menant au Graal pour de nombreux sportifs : cyclistes, motards, joggeurs, marcheurs, skieurs. Depuis 1902, avec la création de la mythique Course de Côte automobile, le Mont Ventoux est devenu le paradis des amoureux de belles mécaniques.

La quatrième édition de la Montée Historique du Mont Ventoux, organisée par Phocéa Productions, ne dérogeait pas, ce Dimanche 25 Septembre, à une tradition bien établie.

 

Tout commençait Samedi par les vérifications administratives et techniques permettant de valider la participation des pilotes et des voitures.

Rappelons qu'une montée historique, ou « démonstration sur route fermée » est un « copié/collé » d'une course de côte, en particulier au niveau de la sécurité, traitée de façon drastique ; privatisation de la route par arrêté préfectoral, présence d'un directeur de course, d'un pool de commissaires et de signaleurs, d'un médecin urgentiste, d'une ambulance et d'une dépanneuse.

La particularité des montées historiques résidant dans l'absence de toute compétition. Pas de chronométrage, donc pas de classement. Que de la passion et du fun.

Et surtout le bonheur de voir évoluer des autos anciennes, parfois rares, souvent mythiques et toujours dans des états de préparation et de présentation irréprochables.

 

A lire la liste des engagés, tous les aficionados du sport automobile avaient déjà des étoiles plein les yeux ; Alpine, R8 Gordini, Rallye II et III, Ford Escort et Fiesta, R5 Turbo 2, BMW, NSU, Opel, Porsche, côtoyaient des autos à l'histoire bien chargée : une Jidé Original de 1973, une Ferrari 348, une AC Cobra de 1987, une Jaguar Type D de 1964 ainsi qu'une merveilleuse Jaguar MK2 venant tout droit du Royaume Uni et ayant participé à plusieurs Tours Auto et Rallies de Monte Carlo Historiques. Étaient également présents deux véhicules d'un autre monde ; un Buggy Apal de 1959 et un Pick-Up Ford F100 de 1964. Enfin, pas de montée historique sans monoplaces et protos. Une 4cv très spéciale, deux Dauphines tout autant affûtées, deux Fiat Cinquecento, une Norma, une Serem, une Mep X27, une Martini MK76, une Martini MK30, une Taatus FR. Un plateau varié et chatoyé.

 

Les Dieux de l'Olympe doivent aimer les belles autos, car, malgré une météo très pessimiste et quelques cumulus vite pourchassés par un léger Mistral, pas une seule goutte de pluie ne vint déstabiliser l'organisation de cette manifestation devenue incontournable, et qui avait rameuté de très nombreux spectateurs. Seules de courtes portions de route restaient humides lors de la première monte du matin, piégeant une Alpine qui allait à la faute dès les premiers kilomètres.

 

Aucun autre incident ne venant émailler le déroulement de l'épreuve, et grâce à la discipline de tous les participants, bien encadrés par les bénévoles et par les commissaires sous les ordres de l’inénarrable Jean-Pierre Bertos officiant comme directeur de course, et la célérité de Michel Vignal, l'homme orchestre de Phocéa Productions, une monte supplémentaire était lancée après la troisième, minimum prévu par le règlement. Il y eut même une cinquième monte, pour le plus grand plaisir de tous. Ce furent donc, la chose est suffisamment rare pour le souligner, près de 40 km de route fermée, que les participants purent gravir.

 

Cette dernière manifestation de l'année logotisée Phocéa Productions fut, de l'avis général, une pleine et belle réussite.

 

Dans un communiqué, Michel Vignal remerciait les « pilotes » venus avec de vraies anciennes, parfois de très loin ; Bretagne, Aveyron, Loire, Haute-Loire, Rhône, Isère, Pyrénées-Orientales...

Ses remerciements allaient aussi aux municipalités de Sault, Aurel et Bédoin pour leur accueil, à l’Écurie des 7 virages venue en amie donner une aide précieuse, aux hôteliers et restaurateurs de Sault (sans oublier le Chalet Reynard) et aux Autocars Sumian de Manosque qui avaient mis une navette gratuite à la disposition des spectateurs. Le docteur Domergue était également mis à l'honneur, tout comme les Ambulances de Bédoin et le garage Catto pour sa dépanneuse.

 

Avant la parution du calendrier 2023 qui devrait réserver de belles surprises, les habitués n'oublieront pas, le 4 décembre, le Bouchon d'Eyguières qui remémorera les embouteillages d'avant l'autoroute...

 

 

8° MONTEE HISTORIQUE

COL ST JEAN / DRÔME PROVENCALE

 

Quand la forte odeur du Ferodo martyrisé vient épouser le délicat parfum des lavandes prêtes à être coupées, et que, dans les Baronnies, résonne la musique des échappements libérés, le Col St Jean, en Drôme Provençale, s'anime. La 8° édition de la désormais incontournable Montée Historique s’immisce sur la mythique route, qui fut jadis un haut lieu du Rallye de Monte Carlo, et une spéciale du Rallye du Laragnais.

 

Particularité de cette « démonstration sur route fermée », elle se déroule sur deux jours, et sur deux parcours différents ;

Le samedi après-midi, au moins trois montes empruntent la route entre Laborel et le sommet du col, alors que le dimanche, ce sont au moins cinq montes qui escaladent le col au départ d'Eygalayes.

Et toujours sans chronométrage, donc sans classement. Juste pour la passion et le plaisir de rouler en toute sécurité, avec son ancienne.

 

A Laborel, c'est dans les locaux du Musée du Rallye de Monte Carlo que les participants se retrouvent, samedi au petit matin, pour se prêter, dans une ambiance aussi sérieuse que conviviale, aux traditionnelles vérifications administratives et techniques.

 

13h30 sonnent au clocher du village quand la voiture de Marc Ducarteron, le directeur de course, ferme officiellement la route, tout en vérifiant que les drastiques conditions de sécurité sont respectées et que tous les commissaires sont en poste.

Le drapeau tricolore est agité, et les premiers « concurrents » peuvent s'élancer.

Petite frayeur avec la voiture portant le numéro 34 ; l'Opel Manta part à la faute, et se retrouve en contre bas de la route, sur le toit. Plus de peur que de mal, le pilote est sain et sauf, et se retrouve condamné à devenir spectateur.

Après quelques minutes de neutralisation la Montée Historique peut reprendre, sans qu'aucun autre incident ne vienne en perturber le déroulement.

Le nombre d'engagés, 50 au départ, venus, à noter, de 10 départements différents, permettra même d'effectuer une quatrième monte, ce que tous apprécieront en cette fin de journée toujours bien ensoleillée.

 

Dimanche matin, après une bonne nuit de sommeil réparateur pour les pilotes comme pour les mécaniques, c'est d'Eygalayes que les hostilités reprennent. Quatre montes au programme, aux quelles, aucun incident n'étant à déplorer, deux montes supplémentaires sont rajoutées, sans que personne ne s'en plaigne.

Ce sont donc dix montes qui seront effectuées, soit un total de 50 km de routes fermées, ce qui est suffisamment exceptionnel pour en féliciter les organisateurs de Phocéa Productions.

 

La manifestation se terminait par un « pot d'honneur » offert par la municipalité d 'Eygalayes.

A cette occasion, Michel Vignal, le président de Phocéa Productions, lord d'un court débriefing mettait l'accent sur l'excellente prestation des participants. Il insistait sur le travail des commissaires présents au bord de la route pour assurer une sécurité optimale, et il mettait à l'honneur les bénévoles qui œuvrent avant, pendant et après la manifestation pour assurer un maximum de plaisir à tous ces amoureux de belles mécaniques, dans un esprit « bon enfant » et un sérieux que tous apprécient.

Il remerciait enfin les partenaires fidèles à la Montée historique, en particulier la Communauté des Communes des Baronnies, les municipalités de Laborel, Eygalayes, Izon-la-Bruisse, Ballons, Mévouillon et Vers-sur-Méouge, le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, la société Davin, et la Direction des Routes de la Drôme.

 

3° RONDE HISTORIQUE DES ALPILLES

 

C'est au milieu des paysages peints par Vincent Van Gogh et chantés par Frédéric Mistral,que s'est déroulée, ce Jeudi 26 Mai, la 3° Ronde Historique des Alpilles, organisée par Phocéa Productions, sous un soleil déjà estival, et agitée d'un vent rafraîchissant.

 

Une ronde historique, faut-il le rappeler, est ordonnée à l'instar d'un rallye traditionnel, avec des portions de routes privatisées, où par arrêté préfectoral, la circulation est interdite à tous usagers étrangers à la manifestation. Ces « spéciales » sont reliées par des routes normalement ouvertes, sur lesquelles les participants doivent se conformer aux règles du code de la route.

La seule différence avec les « vrais » rallyes réside dans l'absence de tout chronométrage, et donc de tout classement. Juste pour le plaisir de faire rouler en toute sécurité des voitures anciennes, sportives ou pas.

 

L'épreuve se déroulait en quatre portions, elles-mêmes composées de deux « spéciales » qui, à chaque tour changeaient de sens, afin de varier les plaisirs.

Après avoir satisfait, dès le matin, aux traditionnelles vérifications administratives et techniques, les 36 engagés s'élançaient pour un premier tour.

 

Une Morgan+4 Drophead, une Manta 400, une superbe Ascona groupe 2, une rare Matra Muréna habituée du Rallye de Monte Carlo Historique, une Talbot Lotus très affutée, une BMW 2002 groupe 2, et la meute habituelle des autos construites avant 1988 : Mini Cooper, 104 ZS et ZS2, Rallye II, Golf GTI, Berlinettes Alpine, Porsche 914 et 911, R5 Alpine, 205 GTI, etc...

Dans le bruit des échappements compétition, dans l'odeur des freins et des pneus martyrisés, la première boucle se déroulait sans aucun problème, sous la vigilance de 11 postes de commissaires, d'un directeur de course (inénarrable Jean-Pierre Bertos) et du docteur André Mailloux.

La pause méridienne permettait aux mécaniques de se reposer et aux participants de se restaurer tout en racontant des anecdotes plus ou moins « enjolivées ».

Vers 14h, la deuxième boucle était lancée, avec Aureille comme point de départ du premier secteur, et Roquemartine comme arrivée. Le second secteur démarrait encore d'Aureille pour terminer à Eygalières.

Après une courte pause assistance, la troisième boucle pouvait mener les concurrents au départ du premier secteur : Roquemartine ; l'arrivée étant jugée à Eygalières. Le second secteur partait d'Aureille pour rejoindre Roquemartine.

Enfin, la quatrième et ultime boucle voyait le convoi en découdre, d'abord entre Roquemartine et Aureille, puis entre Eygalières et Roquemartine.

De quoi perdre ses repaires si le road-book, très précis au demeurant, n'était pas suivi à la lettre.

Seul petit bémol à cette belle journée de passion et de convivialité, l'abandon sur casse mécanique, de la R5 Alpine groupe 2 du jeune équipage Ugo Laforest / Maeva Vendrell.

 

18h37 sonnait au clocher d'Eyguières lorsque les premiers passaient la dernière ligne d'arrivée, et se regroupaient sur le parking du collège, devant l'ancienne gare reconvertie en salle polyvalente.

Là, une collation offerte par la dynamique municipalité Eyguiérenne, attendait tout ce petit monde, fatigué mais heureux d'avoir pu parcourir, chose assez exceptionnelle, près de 70 kms de routes fermées, où chacun pouvait « lâcher les chevaux » selon ses talents et ses ambitions.

 

Michel Vignal, le président de Phocéa Productions, dans un court débriefing, remerciait les partenaires : la Ville d'Eyguières et Pelimmo, les commissaires dont l'efficacité n'est plus à prouver, les bénévoles, nombreux et indispensables, ainsi que tous ceux qui, par leur aide, ont permis à cette manifestation d'être une réelle et entière réussite.

Prochain rendez-vous, l'incontournable Montée Historique du Col Saint Jean / Drôme Provençale, le 2 et 3 Juillet prochains.

Quant à l'exposition de véhicules d'époque organisée à Eyguières, ce sera le 24 Juillet. Tous les possesseurs d'automobiles, camions, motos, tracteurs historiques, sont conviés à y participer en masse, toujours dans le même esprit de convivialité et de passion.

 

3° MONTEE HISTORIQUE

DU MONT VENTOUX

26 Septembre 2021

 

 

Une Crosslè 95 de 1966 venant de Suisse, une Riley Sprite de 1937 venant de Grande Bretagne, une Nougatti (Bugatti) de 1933, une Monomil de 1960, une Mep X27 de 1973, deux Marcadier Barzoï et une Marcadier FF de 1968, côtoyant une R12 Gordini, plusieurs Rallye II et III, des Alpine A110 et A310, une Nissan Silvia Turbo, une Chevrolet Corvette, et des représentantes de toute la production automobile sportive des année 1960 à 1980.

Où peut-on rencontrer un tel patrimoine ?

Dans une montée historique, et en particulier sur les pentes mythiques du Mont Ventoux.

 

Tout cela étant orchestré par Phocéa Productions, qui continue à fêter son 30° anniversaire de la meilleure des façons, avec « professionnalisme » et surtout convivialité.

 

Et pourtant tout n'avait pas bien commencé, à cause d'une météo exécrable ; pluie, grêle, brouillard, orages, et toute le panoplie de ce que Zeus peut envoyer sur terre pour nous empêcher de vivre à fond notre passion.

Mais le Dieu Soleil n'avait pas dit son dernier mot, qui sortit durant la pause méridienne, pour devenir resplendissant au moment du départ de la deuxième monte.

Quelques inscrits sur la liste des participants, rebutés par les averses matinales s'en retournèrent vers des pénates plus accueillantes... C'était tout bénéfice pour les courageux qui, en restant, purent s'amuser 5 fois sur les 7,5 Km d'un parcours technique et ludique à souhait.

 

Tout commença Samedi 25 Septembre, dans la salle polyvalente de Sault (84), pour des vérifications administratives et techniques particulières, afin de satisfaire aux mesures imposées par la crise sanitaire de la Covid-19.

Tous les protagonistes (organisateurs, commissaires, pilotes et passagers) devaient présenter un Pass-Sanitaire pour avoir accès à « l'espace vérif », puis porter un masque.

Contraintes auxquelles certains refusèrent de se soumettre ; tant pis pour eux...

D'autres, trop crédules, ont porté crédit à des racontars colportés par les réseaux sociaux, affirmant l'annulation pure et simple de la Montée Historique.

C'était sans connaître la pugnacité de l'équipe de Phocéa Productions .

 

Dimanche matin, ils étaient quand même nombreux à se présenter au briefing des pilotes, sous une pluie battante. (quelques uns en ont profité pour dire qu'il pleuvait à Sault!!!)

Il fut décidé d'attendre et de voir.

Un « wait and see » de bon aloi, car vers 10h30 l'orage commença à s'éloigner, et la route n'étant plus détrempée, la première monte pouvait s'élancer.

Et les sourires des participants à l'arrivée étaient une récompense pour tous les bénévoles qui, tout au long du parcours avaient bravé les éléments pour assurer la sécurité des participants.

Qu'ils en soient félicités et remerciés.

 

On l'a dit, les montes de l'après-midi se déroulèrent sous le soleil et sur une route parfaitement sèche.

Michel Vignal et toute son équipe se congratulaient de n'avoir pas succombé à la facilité de l’annulation, et d'avoir su être patients.

Parmi les courageux pilotes de cette 3° édition de la Montée Historique du Mont Ventoux, s'il fallait n'en ressortir que trois, ce serait, en premier lieu Mister Simon Kelleway, sujet de Sa Gracieuse Majesté, venu s'attaquer aux pentes du Géant de Provence au volant de sa magnifique Riley Sprite. Il a promis de revenir l'an prochain, avec plusieurs amis et autant de belles autos.

Ensuite, la très sympathique Isabelle Rousset qui a su mener de main de maître sa Mep X27 à moteur Citroên GS.

Et puis, le coup de cœur de ce week-end particulier, Axelle Barton qui, du haut de ses 21 ans, et pour sa première participation comme pilote, a régalé les nombreux spectateurs au volant de sa Ford Fiesta groupe 2, et toujours avec une « banane » qui en disait long sur le plaisir qu'elle prenait. (son « fan-club » était ravi !!!)

 

Voilà, une Montée Historique qui fut difficile à mettre au point et à organiser, mais qui fut, de l'avis de tous, une très belle réussite.

L'équipe de Phocéa Productions associait à ce succès tous les partenaires de la manifestation ; les municipalités de Sault, Aurel et Bédoin, la DDE du Vaucluse, et les autocars Sumian, ainsi que l’Écurie des 7 Virages pour son aide.

1ère Montée Historique du Mont Ventoux

 

 

Le 1er Octobre dernier a eu lieu la première Montée Historique du Mont Ventoux.

N'en déplaise aux faiseurs de cancans, aux pisse-vinaigre et aux rabat-joie de tous acabits, Phocéa Productions a pu organiser, dans les meilleures conditions possibles, cette évocation de la mythique course de côte qui, entre 1902 et 1976, a vu les meilleurs spécialistes de la  montagne  s'affronter sur les pentes du Géant de Provence.

Raccourcie pour des raison d'urbanisation, le départ était donné à la sortie de l'épingle de Saint Estève, et l'arrivée était fixée à un jet de pierre du Chalet Reynard, soit 8,3 Km d'un parcours à la fois ludique et technique.

 

Les quelques 130 engagés ont profité pleinement d'une route au revêtement idéal, et parfaitement sécurisée par un accès interdit à toute circulation, et par la présence de 20 postes de commissaires, tous aguerris depuis de nombreuses années à ce genre de responsabilité.

 

Parmi les participants, on pouvait noter les présences exceptionnelles et amicales de Bernard Fiorentino, qui retrouvait avec beaucoup d'émotion la Matra 650 qu'il avait pilotée au Tour Auto 1971, de Jean-Pierre Ballet au volant d'une 205 Turbo 16 évolution, du toujours jeune Bob Neyret aux commandes de sa Citroën SM Bandama, ainsi que de Jean-Marie Alméras avec sa magnifique Porsche 635 Silhouette.

A côté de ces VIP, le plateau était particulièrement relevé, avec quelques voitures rarissimes, voire uniques, à l'instar de la Salmson 2300S de 1955, de la Panhard X87 de 1952, de la MG NA de 1935, venue d'Angleterre, de la Ford GT40 MK1 de 1966 et de la mystérieuse et monstrueuse Kellison J4R de 1956.

Berlinettes Alpine, R8 Gordini, Simca Rallye II et 1200S, Alfa-Roméo, Lancia, Opel, Porsche et plusieurs Dauphines Proto très affutées, ainsi qu'une vingtaine de monoplaces, complétaient un plateau de rêve, qui fit vibrer durant toute la journée, un public nombreux, et, il faut le souligner, particulièrement discipliné.

 

Une météo clémente et l'absence de problèmes majeurs permirent à tous d'effectuer les 3 montes prévues, et si ce type de manifestations, souvent dénommées démonstrations, ne comportent ni chronométrage ni classement, la convivialité entre pilotes était souvent source de défis, suivis de railleries, de plaisanteries ou de moqueries, toujours bon-enfant et jamais méchantes.

 

La journée se terminait au Chalet Reynard par le traditionnel pot de l'amitié offert par Phocéa Productions, pendant lequel les anecdotes fusaient de tous côtés, et qui permettait aux concurrents ravis, de louer chaleureusement les organisateurs qui surent gérer cette manifestation avec talent, bonne humeur et passion.

 

Tous se quittaient, alors que le soleil se couchait sur le Mont Ventoux, en se promettant de revenir l'an prochain.

Quant au staff de Phocéa Productions, après s'être congratulé, il se plongeait dans les dernières mises au point de la 1ère Ronde des Alpilles qui se déroulera le Samedi 21 Octobre.

 

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